Le droit à l’oubli

C’est le grand sujet du moment et tout le monde en parle. Grâce (ou à cause) de l’Union Européenne, Google est désormais dans l’obligation de proposer la suppression de vos données sur Internet. Un simple formulaire dans lequel vous demandez la disparition d’informations sensibles. Largement critiqué et largement apprécié, faisons un état des lieux de la méthodologie.

Google traite aujourd’hui au cas par cas les demandes de disparition.

Ces disparitions sont « visibles » en Europe car dans le reste du Monde, le lien ne sera pas supprimé du moteur de recherche.

Pour faire une demande, l’internaute doit fournir :

  • les liens qu’il souhaite voir retirer et expliquer pourquoi,
  • justifier son identité en fournissant une copie de sa pièce d’identité,
  • signer électroniquement le message.

En 24h, Google a enregistré plus de 12 000 demandes de suppression parmi lesquels on peut noter :

  • un pédophile,
  • un ex-politicien désireux de voir des articles sur des comportements passés disparaître,
  • un médecin ayant fait l’objet de commentaires négatifs en ligne,
  • une entreprise qui a réclamé la suppression d’un lien vers des avis négatifs des consommateurs.

Google se réserve le droit de ne pas accéder à votre demande si l’information relève de l’intérêt public, « par exemple, si elle concerne des escroqueries financières, une négligence professionnelle, des condamnations pénales ou une conduite publique adoptée par un fonctionnaire ».

Source : clubic.com

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