Le secteur de la santé se modernise, plus besoin de se déplacer jusque chez son pharmacien pour obtenir ses médicaments. Le commerce en ligne est autorisé et ce dispositif concerne près de 4.000 produits pharmaceutiques délivrés sans ordonnance.
Les pharmaciens restent réticents car en affichant leur prix, leurs marges de bénéfices risquent de se réduire significativement. Quand un test de grossesse est vendu à moins de deux euros sur le net, certains pharmaciens poussent le vice en le vendant trois à quatre fois plus cher.
Ce changement met aussi en avant tous les abus qui peuvent en découler : surdosage, allergie, incompatibilité … l’auto-médication peut conduire à de mauvais comportements.
Une autre réglementation est en attente concernant la publicité. A ce jour, une pharmacie à le droit de créer un site internet, pourvu qu’il ne fasse pas de publicité. De même, les pharmacies ne peuvent financer le référencement de leur site web sur les moteurs de recherche.
Cette limite est donc délicate à ne pas franchir, mais un pharmacien peut créer son site internet de présentation ou son catalogue de médicaments en vente.
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La réglementation
Depuis le 12 juillet 2013, la vente de médicaments sur Internet est autorisée. Plus de 400 médicaments sont concernés, il s’agit des médicaments en « accès direct » qui étaient auparavant uniquement vendus en pharmacie mais sans ordonnance, au comptoir du pharmacien.
La création et l’exploitation d’un site Internet de vente de médicaments sont réservées aux pharmaciens. Le site doit être adossé à une officine de pharmacie présente physiquement en France. Seuls les médicaments non soumis à prescription obligatoire peuvent être vendus sur Internet. Ce nouveau dispositif permettant de délivrer des médicaments relève de l’entière responsabilité du pharmacien, qui devra l’exercer dans le respect des règles de déontologie applicables à l’officine de pharmacie.
La création du site Internet de vente de médicaments par la pharmacie est soumise à autorisation de l’agence régionale de santé (ARS) dont dépend la pharmacie. À noter que l’Ordre national des pharmaciens tient à jour la liste des sites autorisés et la met à la disposition du public sur son site Internet.
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